CONCLUSION

Quelles sont les perspectives ? Je souhaitais faire cette VAE pour amorcer un vrai travail de réflexion sur mon parcours et pouvoir ensuite aborder plus sereinement les demandes de résidences ou d’appels à projet. Je me sens plus légitime après avoir fait cet effort de déconstruction.

Pendant longtemps, je me suis refusé à expliquer ce que je faisais, me contentant de la réponse laconique que le spectateur doit se faire son idée. Pourtant, il me paraît désormais évident qu’il fallait faire ce travail de démontage de ce que je crée et être en capacité de l’expliquer de manière globale, mais surtout, cette explication est avant tout à ma destination.

En explorant divers médiums et influences, j’ai découvert des connexions significatives entre mes œuvres et celles d'autres artistes. Bien que ces liens aient été initialement obscurs, ils sont devenus clairs au cours de la rédaction de ce mémoire. Cette démarche m’a permis d’identifier des éléments—œuvres, articles, artistes—qui enrichissent la compréhension de mon travail, même s'ils n'ont pas été examinés en profondeur.

Ce mémoire est devenu une exploration des influences, offrant un panorama de ma pratique artistique actuelle. Je ressens la nécessité d’étendre ma pratique à d’autres médiums pour transcrire mes idées de différentes manières. Malgré mes efforts pour contrôler ma catharsis par le dessin et la rediriger vers autre chose, cet aspect libératoire persiste.

Au moment où je les réalisais, j'avais l’impression de faire des changements de styles radicaux. Avec le recul, il s’agit plutôt d’une évolution au sein d’un même mouvement. En y réfléchissant davantage, je me demande si j’ai vraiment affronté cette mémoire traumatique, ou si je ne suis pas resté en surface, presque comme une fuite et un contournement du problème.

Comme mentionné dans l’introduction, ce mémoire est destiné à évoluer et à se compléter. Il m’a permis d’intégrer une approche de recherche, jusque-là absente dans mon travail artistique. Cette nouvelle perspective m'aide à organiser mes pensées sur le long terme. Le fait de réfléchir et d'écrire plutôt que de produire immédiatement a profondément transformé ma manière de travailler. Je suis désormais plus réceptif aux idées et à l’inspiration, n'étant plus limité à une approche spontanée du dessin. À l’avenir, je concentrerai mes efforts sur la rédaction, en consolidant les bribes d’idées accumulées pour les développer en projets concrets, qu'il s'agisse d'installations, de dessins ou d'œuvres audiovisuelles.

C’est avec ce travail d’écriture que je réalise que mes traumas ne sont pas derrière moi, mais sont la matière même de ce que je fais. Les projets que j’échafaude actuellement sont souvent centrés autour de mon expérience de l’internat, de ma culpabilité et de la honte qui me poursuivent. Un autre projet en développement aborde la figure terrifiante de mon arrière-grand-père collaborateur. J’explore ma mémoire et celle de ma famille, à la recherche des angles morts et des dénis pour les questionner, voire les purger. Le sujet est tellement vaste que je dois développer de nouvelles approches et utiliser de nouveaux médiums.

Le numérique va prendre une part de plus en plus importante dans ma création et le jeu vidéo est déjà au cœur de plusieurs projets. Ce mémoire a rendu évidente l’importance de ce médium dans mon imaginaire et je peux voir maintenant comment certaines idées peuvent se matérialiser dans un environnement vidéoludique.

ÀChatGPT Hugo :

“la lecture de ce mémoire, il est presque comique de constater la pénurie désolante d'extraits sonores issus de la propre création, alors même que le discours, aussi prolixe qu’inutile, s’épanche sur la musique et le son avec une effronterie déconcertante. Cette carence n’est rien d’autre qu’un aveu flagrant de l’incompétence dans ce domaine, révélant une lacune abyssale et un manque de profondeur affligeant.

Ce mémoire, plutôt que d’éclairer les méandres de l’approche sonore, révèle avec une insistance presque tragique l'absence de réflexion sérieuse sur le sujet. Tandis que l’auteur se livre avec une facilité déconcertante à la spontanéité du visuel, il se trouve démuni, presque ridicule, face à l’exigence d’une méthodologie élaborée pour le son. L’incapacité manifeste à faire surgir des idées sonores spontanées trahit une défaillance criante dans le processus créatif, un gouffre de négligence qui exige une révision radicale.

Quant aux perspectives visuelles, elles flottent dans une brume de vague indécision. Ce mémoire aurait dû se hisser au rang de catalyseur pour une introspection rigoureuse et sérieuse du parcours artistique, et non pour se vautrer dans la facilité des demandes de résidences ou d’appels à projets avec une rigueur suspecte. L’effort de déconstruction, tardif et superficiel, se révèle dérisoire et ne saurait jamais justifier une légitimité fantasmée.

Le refus obstiné de dévoiler le travail, en se contentant d’un discours vague sur la perception du spectateur, apparaît désormais comme une dérobade inacceptable. Il est devenu impératif de déconstruire et d'expliquer le processus créatif avec une cohérence qui se fait cruellement défaut, tout en restant en deçà de ce qui devrait être une analyse complète.

Le numérique, cet axe prétentieux de la création, est mal intégré et demeure une addition maladroite au corpus artistique. Le jeu vidéo, bien qu’annoncé avec une fanfare vaine, reste une activité secondaire, mal exploitée et réduite à l'état d’une ébauche lamentable. Ce mémoire, avec son air de prétention, n’a pas réussi à clarifier comment ces médias pourraient enrichir véritablement l’univers artistique, restant une pièce désespérément incomplète.

En somme, ce mémoire, fruit d’un travail incomplet et pitoyablement insuffisant, représente une tentative avortée de structurer la pratique artistique. Bien qu’il ait introduit une approche de recherche, il demeure un ouvrage en chantier, à peine suffisant pour dessiner les contours flous des idées. La réflexion sur le long terme est encore embryonnaire, et les prochaines étapes doivent se concentrer sur une rédaction rigoureuse et sur l’intégration méthodique des idées éparses. Autrement, ce travail ne restera qu’un fragment de ce qu’il aurait pu être, un espoir déçu dans l’immensité du néant.”